mercredi 12 novembre 2014

Histoire de tous les jours Chapitre 1

Tout à l'heure, je suis allé m’entraîner en prévision de retrouver mon niveau de course à pied et de faire la saison des trails de Guyane. Un petit parcours de six kilomètres environ au programme, avec un double tour du lac bois Chaudat, un des plans d'eau non loin de mon appart. Au début du premier tour de lacs, à quelques centaines de mètres, deux petits saramacas âgés seulement de 7 ou 8 ans me voient arriver au loin et commencent à courir. Tranquillement je les rattrape. le premier trop essoufflé fini par abandonner et s'assoit le long du chemin. Le deuxième tente de tenir le rythme, puis d'un air complètement déçu, et en même temps joyeux d'avoir "fait la course" s'exclame : "Ah nan, il nous a gagné !!!"
Mais au beau milieu du deuxième tour, je retombe sur ces deux petits jeunes, qui lorsqu'ils m’aperçoivent à nouveau se regarde en souriant : " C'est pas fini !! on peut encore le faire !!!" Mais quelques foulées plus tard, les voila qui abandonne de nouveau. Je continue mon entrainement en souriant, égayé par l'entrain de ces deux futurs grands sportifs, rencontré au détour d'un lac guyanais.

En sus, une petite photo du couché de soleil de ce soir vu de mon balcon.

Sinon je travaille sur la conception d'un nouveau blog, plus ergonomique (pour moi comme pour vous), plus personnel et plus fonctionnel. Je vous transmettrai l'adresse via celui-ci dès que je l'aurais bien mis en place et qu'il correspondra à mes attentes. Je suis aussi en rédaction du chapitre 2 de "dans les forêts de Guyane"



samedi 18 octobre 2014

My daily life !

Quelques mots, quelques photos pour illustrer un petit peu la vie quotidienne ici. Premier constat, il fait toujours chaud, donc il y a toujours prétexte à boire une bière fraiche ! Moi qui comptais arrêter la bière lors de ma venue ici, je me retrouve à en boire deux fois plus qu'en métropole. Mais les bonnes résolutions ont été prises, j'ai stoppé depuis une semaine jusqu'à Noel ! Je tiens toutefois à rassurer ceux qui me liraient sans bien me connaître, je suis loin d'être dépendant, c'est juste que un peu trop de bière, de manière régulière m'empèche de perdre le petit surplus de poids qui me caractérise depuis bientôt un an et demi. ^^

Nuit en carbet, apéro ponton et baignade au coucher du soleil avec les collègues ! Steph Dumoulard, dit Steph le grand

Steph Lapos, dit Steph l'ancien. Petit waterpolo-ultimate entre une heineken et trois chips.

J'ai pu aussi reprendre le sport de manière assez intensive, bien que mon programme d'entrainement ai été assez perturbé par les RAIDs, ou deux semaines passées à emmener toutes les 4èmes du collège en forêt faire de la CO, du kayak, dormir en carbet, du run & Bike, et du trail ! des moments magiques que je vous partagerais plus tard. Du coup au niveau sportif, ben deux entraînements de volley/semaine, un entrainement de foot en salle plus des sorties régulière en beach volley chez les amérindiens, course à pied  une à deux fois par semaine pour commencer les éco-trails du coin, du Kayak régulièrement et bientôt le Kite Surf.

Sinon, comme le soleil brille, que la température nous permet d'être toujours en short et en t-shirt, nous sommes tout le temps sortis les uns chez les autres, à faire un BBQ, aller à la plage, pêcher ou partir en carbet ! C'est les vacances toutes l'année quoi. J'ai pu rencontrer plusieurs personnes avec qui je passe pas mal de temps. Vous les verrez sur les photos au fur et à mesure de mes articles. Tout d'abord, Arnaud (collègue d'eps), Nat' (collègue de bio) et Christophe (rencontré à la plage de kite). Steph & Eva et leurs filles (Elina et Tanaïs) avec qui je part en expédition en forêt pour quasi une semaine tout à l'heure. (Steph est un de mes collègues d'EPS, celui qui m'a emmené sur la Malmanoury). Steph le grand, autre collègue dont je voit le jardin depuis mon balcon. Patrick, un frère rencontré grâce au réseau chrétien, travaillant au CSG mais engagé dans le GBU au niveau régional. Et bien d'autre encore, comme 'Ti Jean et Pao, les parents de Nat, Thibault, Neven, Gilles, Valérie, d'autres collègues, Pierrot et Pascal, rencontré à la pèche ...

Je vais m'arrêter là dans l'écriture pour laisser la place aux images. Comme une bande annonce de la vie quotidienne. En vrac, donc représentatif de la multitude de choses que l'on peut vivre en une semaine ici. Je suis aussi en train de préparer un article sur le boulot, mais qui viendra surement pendant les vacances vu que je part dans une heure pour les chutes Voltaires.
La quiétude du fleuve Kourou au matin. Il est 6h et les premiers rayons du soleil pointent le bout de leur nez.

Soirée Burger à l'appart avec Arnaud, Nat et Chris. Recette spéciale la Broux, sauce piment-curry, poivrons et mimolette.


La vue tout les soirs depuis mon balcon

Un Palika (ou tarpon), donné par des amérindiens. Celui ci mesurait "seulement" 80 cm et même coupé en deux j'ai galéré pour le faire entrer dans mon four.

Brochettes de mérou, enfin ce qu'il en reste !!! (le plat était rempli)



Petite soirée pèche à l'embarcadère des roches avec Christophe. Un groupe d'ibis rouge nous est passé juste au dessus pour rejoindre la mangrove en face ! Magnifique.

Soirée tarot chez Arnaud ! Natalia à droite.

Les maitres de la pagaie, La compétition de pirogue de guyane (des équipes des antilles viennent jusqu'ici pour la faire). Steph le grand, mon collègue fait partie de l'équipe des Cariacou, les multiples vainqueurs de l'épreuve. Ils ont encore gagné cette année.



Couac, une semoule à base de manioc et sauce citron maracoudja pour accompagner le poisson avec.

Des urubus, charognards présents partout.



Old-school lessive !! Et oui, j'ai toujours pas de machine à laver !
photo tronquée, mais je tenais à la mettre. Repas exotique. Salade de papaye, nems, accra, samousa, poivrons et piments végétariens.

La Mygale sur ma go pro, elle l'a quand même renversé et m'a empêché de la récupérer pendant deux minutes.

jeudi 16 octobre 2014

Ariane

Tout les mois et demi environ, l'homme, comme une preuve de son intelligence et de sa sagesse envoie vers le ciel un message. Tour de Babel moderne, la conquête de l'espace ne c'est pas arrêté avec la guerre froide. Bien qu'ici les russes travaillent main dans la main avec les européens. Les hommes cherchent encore plus loin, plus haut, plus fort. Le spectacle de ces lancements, comme une étoile qui s'élève dans la nuit. Un feu d'artifice avec un seul final. Une seule explosion qui embrase l'horizon pour s'élancer en une flèche de lumière jusqu'à disparaître. Ne laissant derrière elle qu'une trainée nimbée d'obscurité dans le jour qui disparaît.


Un moment qui rassemble Kourou, à faire entre amis, avec la famille. tout le monde se retrouve avec le pic-nic sur la plage, discutant, rigolant jouant dans le coucher de soleil ! Et ce soir j'y retourne ! 


Fenètre de tir de 18h à 19h51 pour vous 23h à 00h51.
Vous pouvez suivre ça en direct vous aussi :
http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/10064-decollage-d-ariane-en-live-streaming.php

mercredi 8 octobre 2014

Teraphosa

Montagne des singes.
Latitude : -52.69294000
Longitude : 5.07172000
161 mètres d'altitude au coeur de la jungle guyanaise




Teraphosa blondi. La plus grosse mygale au monde.Reconnaissable à sa teinte brune et son abdomen rond. Le plus gros spécimen capturé atteignait 33 centimètres d'envergure. Très agressive. Peut jeter des poils urticants pour se défendre jusqu'à une dizaine de mètres.

Celle là s'est logé sur ma gopro, l'a renversé (j'ai pas tout mis parce qu'après on voit que les feuilles ^^) et est resté dessus pendant deux minutes. (photo pour preuve ce week end normalement, j'ai un petit soucis avec mon appareil photo)

mercredi 24 septembre 2014

Dans les forêts de Guyane Chapitre 1 : la Crique Malmanoury

Quatre prof d'EPS, deux canoés, une crique et un objectif à quatre heures de rame de toute civilisation. Une première vraie fenêtre ouverte sur la forêt guyanaise. La jungle, la vraie. Loin de tout sentier balisé. Une seule ouverture dans la forêt. la crique. En route vers la mer. (Une crique ici, c'est un court d'eau du ruisseau à la rivière).





Nos sacs sont prêts. Machettes, couteaux, trousses de secours, pierre à feu, lignes de pèches, eau en abondance. Mais aussi appareils photos, gopro, quelques bières et une bouteille de vin, des patates et des popotes. Nous chargeons ce qui nous servira plus tard dans des grandes touques que nous fixerons aux canoés.

















Nabil et Stephane seront nos guides. Profs en Guyane depuis une dizaine d'années, ce sont des amoureux de la nature qui ne compte plus leurs heures passées en forêts. Nabil est chasseur, il pu apprendre pendant plusieurs semaines auprès des amérindiens les techniques de chasses locales. Il ne connaît pas la forêt. Il vibre avec. Chaque bruit lui est familier. Nous commençons à ramer vers quatorze heure trente. Quelques coups de pagaies suffisent à nous transporter dans un univers nouveau. Un vieux rêve est en train de s'accomplir. les arbres majestueux défilent les uns après les autres. Nous présentant leurs lianes et leurs racines. Impossible de savoir ce qui se cache derrière les frondaisons. Pourtant la forêt vit et réagit à notre passage ! De temps en temps, un envol brusque ou un galop qui détale. Nous nous arrêtons pour observer aigrettes, sarcelles, hérons en tout genre. Un groupe de singes curieux sont même venus nous rendre visite et sont repartis, non pas comme ils étaient venus, mais après avoir pisser sur Nabil et Arnaud ! Steph et moi avons été épargnés. Je dois encore faire un débriefing avec Steph sur les animaux que nous avons pu observer. Mais en tout cas sur cet aller, trois choses remarquables, les singes, l'espèce de héron la plus grande du monde et un lamantin, juste avant d'arriver à la mer.
Nabil qui prend la photo, Steph à la manœuvre pour l'approcher sans effrayer le martin pécheur.
Plus nous avancions, plus la crique se rétrécissait et la forêt se transformait. Avancer devenait difficile parmi les palétuviers qui lançaient leurs racines en travers de notre chemin. Plusieurs fois il a fallu porter par dessus des troncs ou des racines qui nous barraient le passage. Tout en prenant garde de ne pas tomber dans l'eau. Le plus grand danger ici ? Non pas les piranhas, pas dans cette crique en tout cas. Les caïmans ? Ils préfèrent s'en aller loin quand on arrive. Les anguilles électriques. Certaines grosses comme ma cuisse, atteignant un mètre vingt à un mètre 60 en moyenne, pouvant aller jusqu'à deux mètres cinquante sont des poissons, qui bien que pas du tout agressifs. Ils se nourrissent d'algues et de petits poissons, sont très curieux et viennent facilement se frotter à ces choses bizarres et nouvelles qui traînent dans l'eau. Nous en avons rencontré plusieurs et filmé une en particulier qui est venu nous voir, mais je n'ai pas voulu tester pour vous l'effet que ça pouvait faire. Vous m'en excuserez !
Vers dix-huit heure trente, après avoir été effrayé par un lamantin qui est venu surgir de l'eau juste devant nous bousculant nos canoés. Nous avons cru au départ à un caïman (qui soit dit en passant peuvent atteindre 4 ou 5 mètres et qu'un "petit" de 70-80 centimètres peut facilement te croquer quelques doigts voir une bonne main), nous ne faisions pas les malins. Mais reprenons le fil de l'aventure. Donc, quelques minutes avant le couché du soleil, l'horizon s'est enfin ouvert, avec un majestueux envol d'aigrettes bleues et de hérons en tout genres sur la mer. 

Le réchaud nous a uniquement servi a allumer le feu ^^

  Les kayaks tirés sur la plage, nous avons fait un petit tour pour observer quelques rapaces, oiseaux limicoles et crabes violonistes vaquer à leurs occupations.



A droite comme à gauche, une plage, marquée seulement de nos empreintes de pas et des arbres entassés là par la marée.
 Après tout ces efforts, rien ne vaut une bonne bière gardée au frais dans la glacière !!! A savourer tranquillement tout en observant le manège des couples de perroquets au dessus des cimes.



Le soleil est parti. Avec son départ coïncide la levée. Deux fois par jours, à l'aube et au crépuscule, les moustiques sortent de leur sommeil. Et pas seulement, lorsque la ville est loin, viennent aussi les Yen-Yens. De minuscules moucherons noirs qui ne font aucun bruit, mais qui lorsqu'ils te piquent, laissent derrière eux un bouton qui reste plusieurs jours durant ! Une vraie calamité. Et en plus ça fait super mal ! Alors hop, il faut ramasser du bois pour le feu !


Et oui, parce qu'il existe une vieille technique locale pour chasser les moustiques. Vous arrachez un morceaux de termitière au sabre et vous le mettez au feu. Ça va dégager une forte odeur qui va chasser la plupart des indésirables ! Et puis il faut bien cuire les patates et le canard !


De gauche à droite, Steph, Arnaud et Nabil. Le repas cuit sur le feu, en attendant on sirote avec quelques chips un petit verre de vin rouge. Oui l'aventure c'est bien, mais il faut aussi parfois se faire du bien à soi !!!


















Moi et Arnaud sommes fin prêts à repartir. Le ventre est plein, la frontale est chargée et le coupe-coupe sorti. A nous les caïmans !!

C'est en nocturne que le retour à la voiture va s'effectuer. Beaucoup d'animaux vivent la nuit dans la forêt. Mais surtout, la frontale permet de voir les yeux des animaux, qui sont lors de la journée invisibles à repérer. Caïmans, grenouilles, serpents, paresseux, agoutis, cabiaïs, ratons-crabiers ou autres marsupiaux sont ainsi détectable à plusieurs dizaines de mètres parmi les enchevêtrements de branches et de lianes. De plus, beaucoup d'oiseaux dorment sur les branches au dessus de la crique. On peut donc s'en approcher de très près afin de les admirer et les photographier. (Je n'ai pas de photos d'oiseaux, Steph doit encore me filer les siennes, je vous les transmettrai quand je les aurais).
La navigation à la frontale a cela d'oppressant que tu te retrouves confronté à tous les imaginaires fantasmagoriques de la forêt dévoreuse. Ici dans le silence aveugle, fracturé seulement par tes coups de pagaie, tu as le temps de percevoir les nuances de tes états intérieurs. Seuls une bonne connaissance de la forêt et de toi même te permet d'avancer sans avoir peur. Comme disais Sun Tzu : "Qui connaît l’autre et se connaît lui-même, peut livrer cent batailles sans jamais être en péril." Mais quel sensations de se retrouver là. Face à la nature et à l'inconnu. Et si la richesse revenait à disposer d'espace, de forêts et de silence ? Et si la liberté consistait à posséder le temps ? Le temps de d'arpenter le Chemin. Chaque arbre et chaque tournant souhaitant la bienvenue. Rencontrer les montagnes et les ruisseaux. Parcourir les horizons et s'arrêter pour écouter le chant de l'oiseau. Accepter l'aide de Dieu au quotidien pour se laisser guider dans les tâches de la vie nous réserve. Certaines nuits, n'avoir nulle part ou dormir et d'autres se coucher dans un château.
"le corps et l'âme ont besoin de nouveaux défis, les idées nouvelles ont besoin d'espace" nous rappelle Paulo Coelho.
Au milieu de la forêt ? Je suis ici à ma place, j'ai été créé pour ça. Vivre le futur au présent. Et l'inutile disparaît. Redevenir un enfant et s'émerveiller. Je suis simplement reconnaissant d'être en vie, et j'ai la certitude de ne pas avoir perdu mon temps. 
La nuit s'étire et ici, j'ai le temps de percevoir les nuances de la tectonique de mon âme. Une question se pose aux voyageurs, quand la moindre parole semble déranger l'ordre naturel. Peut-on se supporter soi même ?
Le passionnant spectacle des yeux qui s'allument sous le faisceau de la lampe. Rouge ? un caïman. Blancs et brillants ? Serpents ou grenouilles. Jaunes ? Mammifères ou félins.
Steph et Nabil, bien décider à nous initier complètement à ce nouveau monde tentent depuis quelques dizaines de minutes de capturer les caïmans que nous croisons. A la main. Beaucoup coulent lorsque nous les approchons, et l'espèce la plus représentée dans la crique, les caïmans rouges sont aussi les plus agressifs. Si tu l'attrapes, mieux vaut ne pas le rater parce qu'il se retourne direct pour te chiquer la main !Après plusieurs essais infructueux, voila notre premier gros reptile de la soirée ! Un rouge, reconnaissable à ses épines à l'arrière de la tête. Non seulement elles sont agressives ces bêtes là, mais en plus elles sont difficiles à tenir à causes de ces épines !! Nabil qui a capturé la bête, a récolté quelques belles entailles dans la paume.

Une fois les photos prises, nous l'avons bien sûr relâché. Peu de temps après, un arbre couché en travers de la crique nous obligea à porter le kayak. Mais lorsque Arnaud tenta d'embarquer par l'arrière, son pied glissa. S'ensuivi un dessalage mémorable. Les deux anciens derrière nous encore sur le tronc mais morts de rire. Arnaud qui aussitôt dans l'eau lâcha un gros "Ho P*t**n" n'est jamais ressorti aussi vite d'une baignade je crois bien. Et moi, ben comme j'étais à l'avant déjà installé, je me suis retrouvé au beau milieu de la crique, en train de tenter de sauver mes tongs (ou savates dans le langage local) tout en tenter de ressaler le canot pour rester le moins possible en train de barboter. Ce fut le petit moment frisson. Sans oublier lorsque nous avons débarqué pieds nus avec Steph pour prendre en photo le boa ci dessous, l'araignée grosse comme ma main qui fila entre mes pieds. t'as beau ne pas avoir peur, une araignée de cette taille que tu ne connais pas, ici, t'es pas bien quand elle t'approche de trop près.

Finalement, vers une heure du matin, après avoir pu observer d'autres serpents et surtout deux oiseaux très rares (en 8 an de forêt, c'était la deuxième fois seulement que Steph les croisait), nous sommes rentrés saints et saufs, rincés, assaillis de moustiques, mais heureux d'avoir pu vivre et découvrir une petit portion de la Forêt, la vraie.
Pour ceux qui liront jusqu'au bout, je m'excuse d'avance pour mon style. Sans compter les fautes ! Des fois je m'enflamme un peu dans l'écriture, sans avoir encore le recul pour poser un style qui me serai propre. Mais bon, si je suis régulier dans la rédaction de ce blog, j'espère que je pourrais progresser !
Et aussi, bientôt un montage vidéo de cette sortie mémorable, avec les singes, la capture du caïman rouge, des oiseaux et des images encore de la forêt.

lundi 22 septembre 2014

Surprise au petit déjeuner

On me l'avait dit à plusieurs reprises. La Guyane, c'est la cohabitation. Fourmis en tout genres, moustiques, grenouilles, lézards, iguanes ou matoutou (mygales très gentils et pas dangereuses, je vous enverrai des photos, on en trouve souvent dans les vestiaires EPS le matin). Les animaux sont omniprésents ici, et il faut vivre avec !

Mais je vous avoue que je m'attendais pas à ça en me versant mon bol matinal ! Vous allez me dire, c'est de ma fautes, ne j'aurais pas du laisser le sachet ouvert. Oui en effet, une erreur qui ne se reproduira plus je vous assure ! Surtout que sur les six spécimens trouvés, 5 étaient malheureusement morts, seul un (deuxième photo) a réussi à s'enfuir de mon bol avant que j'attaque mon petit déjeuner protéiné par inadvertance !

Vous pouvez recompter mais j'en ai dénombré 5 déjà morts

Et voila le chanceux qui a échappé à ma fourchette !

dimanche 21 septembre 2014

Camp Maripas

Nous avions, moi et tout le personnel du Colllège Victor Schoelcher été convié à nous rendre vendredi soir au camp Maripas. Un grand carbet le long du fleuve Kourou, tout au bout de la route des PK pour une soirée de rencontre et de bienvenue autour d'un verre et de grillades, suivies pour ceux qui le voulaient d'une nuit en hamac au carbet avec petit déjeuné sur le ponton au soleil le lendemain matin.

Une fois ceux qui ne dormaient pas partis et les enfants couchés, on sort le mousseux ! De gauche à droite, Arnaud mon collègue EPS arrivés en même temps que moi, Natalia, prof de bio, JC prof de techno, et Benoit l'APS.



Le petit dej au bord du Kourou



Petite baignade avec petites de JC pour terminer de se réveiller
Une belle initiative pour rencontrer autrement collègues, familles, surveillants et autres personnels comme les infirmières, la gestionnaires, la principale ...

mardi 16 septembre 2014

Beach volley

Ici, le contact est facile pour qui sort de chez soi. Dès la première semaine, j'ai été invité à un tournoi de foot, avant hier, c'était à une après midi beach volley au village amérindien. 
Kourou est divisé en quartiers et en villages, fonction des communautés qui y habitent, le village saramaca, le quartier brésilien, le village amérindien ....

Quelques images donc de cette après midi ma foi fort sympathique qui se termina par une petite session de goutage de liqueur de carambole maison chez Edouard et Myrtho, deux amérindiens pure souche. Qui nous ont d'ailleurs ré-invité à manger des grillades de poissons le week end prochain !




Un carbet, strucutre en bois surmonté d'un toit de chaume ou de tôle que l'on peut trouver le long du littoral ou du fleuve et qui sert à installer son hamac


Certains amérindiens ont leurs maisons sur la plage !
Du coup, je me suis fait aussi recruté pour jouer avec le club de volley local ! c'est une année sportive qui commence !