mercredi 24 septembre 2014

Dans les forêts de Guyane Chapitre 1 : la Crique Malmanoury

Quatre prof d'EPS, deux canoés, une crique et un objectif à quatre heures de rame de toute civilisation. Une première vraie fenêtre ouverte sur la forêt guyanaise. La jungle, la vraie. Loin de tout sentier balisé. Une seule ouverture dans la forêt. la crique. En route vers la mer. (Une crique ici, c'est un court d'eau du ruisseau à la rivière).





Nos sacs sont prêts. Machettes, couteaux, trousses de secours, pierre à feu, lignes de pèches, eau en abondance. Mais aussi appareils photos, gopro, quelques bières et une bouteille de vin, des patates et des popotes. Nous chargeons ce qui nous servira plus tard dans des grandes touques que nous fixerons aux canoés.

















Nabil et Stephane seront nos guides. Profs en Guyane depuis une dizaine d'années, ce sont des amoureux de la nature qui ne compte plus leurs heures passées en forêts. Nabil est chasseur, il pu apprendre pendant plusieurs semaines auprès des amérindiens les techniques de chasses locales. Il ne connaît pas la forêt. Il vibre avec. Chaque bruit lui est familier. Nous commençons à ramer vers quatorze heure trente. Quelques coups de pagaies suffisent à nous transporter dans un univers nouveau. Un vieux rêve est en train de s'accomplir. les arbres majestueux défilent les uns après les autres. Nous présentant leurs lianes et leurs racines. Impossible de savoir ce qui se cache derrière les frondaisons. Pourtant la forêt vit et réagit à notre passage ! De temps en temps, un envol brusque ou un galop qui détale. Nous nous arrêtons pour observer aigrettes, sarcelles, hérons en tout genre. Un groupe de singes curieux sont même venus nous rendre visite et sont repartis, non pas comme ils étaient venus, mais après avoir pisser sur Nabil et Arnaud ! Steph et moi avons été épargnés. Je dois encore faire un débriefing avec Steph sur les animaux que nous avons pu observer. Mais en tout cas sur cet aller, trois choses remarquables, les singes, l'espèce de héron la plus grande du monde et un lamantin, juste avant d'arriver à la mer.
Nabil qui prend la photo, Steph à la manœuvre pour l'approcher sans effrayer le martin pécheur.
Plus nous avancions, plus la crique se rétrécissait et la forêt se transformait. Avancer devenait difficile parmi les palétuviers qui lançaient leurs racines en travers de notre chemin. Plusieurs fois il a fallu porter par dessus des troncs ou des racines qui nous barraient le passage. Tout en prenant garde de ne pas tomber dans l'eau. Le plus grand danger ici ? Non pas les piranhas, pas dans cette crique en tout cas. Les caïmans ? Ils préfèrent s'en aller loin quand on arrive. Les anguilles électriques. Certaines grosses comme ma cuisse, atteignant un mètre vingt à un mètre 60 en moyenne, pouvant aller jusqu'à deux mètres cinquante sont des poissons, qui bien que pas du tout agressifs. Ils se nourrissent d'algues et de petits poissons, sont très curieux et viennent facilement se frotter à ces choses bizarres et nouvelles qui traînent dans l'eau. Nous en avons rencontré plusieurs et filmé une en particulier qui est venu nous voir, mais je n'ai pas voulu tester pour vous l'effet que ça pouvait faire. Vous m'en excuserez !
Vers dix-huit heure trente, après avoir été effrayé par un lamantin qui est venu surgir de l'eau juste devant nous bousculant nos canoés. Nous avons cru au départ à un caïman (qui soit dit en passant peuvent atteindre 4 ou 5 mètres et qu'un "petit" de 70-80 centimètres peut facilement te croquer quelques doigts voir une bonne main), nous ne faisions pas les malins. Mais reprenons le fil de l'aventure. Donc, quelques minutes avant le couché du soleil, l'horizon s'est enfin ouvert, avec un majestueux envol d'aigrettes bleues et de hérons en tout genres sur la mer. 

Le réchaud nous a uniquement servi a allumer le feu ^^

  Les kayaks tirés sur la plage, nous avons fait un petit tour pour observer quelques rapaces, oiseaux limicoles et crabes violonistes vaquer à leurs occupations.



A droite comme à gauche, une plage, marquée seulement de nos empreintes de pas et des arbres entassés là par la marée.
 Après tout ces efforts, rien ne vaut une bonne bière gardée au frais dans la glacière !!! A savourer tranquillement tout en observant le manège des couples de perroquets au dessus des cimes.



Le soleil est parti. Avec son départ coïncide la levée. Deux fois par jours, à l'aube et au crépuscule, les moustiques sortent de leur sommeil. Et pas seulement, lorsque la ville est loin, viennent aussi les Yen-Yens. De minuscules moucherons noirs qui ne font aucun bruit, mais qui lorsqu'ils te piquent, laissent derrière eux un bouton qui reste plusieurs jours durant ! Une vraie calamité. Et en plus ça fait super mal ! Alors hop, il faut ramasser du bois pour le feu !


Et oui, parce qu'il existe une vieille technique locale pour chasser les moustiques. Vous arrachez un morceaux de termitière au sabre et vous le mettez au feu. Ça va dégager une forte odeur qui va chasser la plupart des indésirables ! Et puis il faut bien cuire les patates et le canard !


De gauche à droite, Steph, Arnaud et Nabil. Le repas cuit sur le feu, en attendant on sirote avec quelques chips un petit verre de vin rouge. Oui l'aventure c'est bien, mais il faut aussi parfois se faire du bien à soi !!!


















Moi et Arnaud sommes fin prêts à repartir. Le ventre est plein, la frontale est chargée et le coupe-coupe sorti. A nous les caïmans !!

C'est en nocturne que le retour à la voiture va s'effectuer. Beaucoup d'animaux vivent la nuit dans la forêt. Mais surtout, la frontale permet de voir les yeux des animaux, qui sont lors de la journée invisibles à repérer. Caïmans, grenouilles, serpents, paresseux, agoutis, cabiaïs, ratons-crabiers ou autres marsupiaux sont ainsi détectable à plusieurs dizaines de mètres parmi les enchevêtrements de branches et de lianes. De plus, beaucoup d'oiseaux dorment sur les branches au dessus de la crique. On peut donc s'en approcher de très près afin de les admirer et les photographier. (Je n'ai pas de photos d'oiseaux, Steph doit encore me filer les siennes, je vous les transmettrai quand je les aurais).
La navigation à la frontale a cela d'oppressant que tu te retrouves confronté à tous les imaginaires fantasmagoriques de la forêt dévoreuse. Ici dans le silence aveugle, fracturé seulement par tes coups de pagaie, tu as le temps de percevoir les nuances de tes états intérieurs. Seuls une bonne connaissance de la forêt et de toi même te permet d'avancer sans avoir peur. Comme disais Sun Tzu : "Qui connaît l’autre et se connaît lui-même, peut livrer cent batailles sans jamais être en péril." Mais quel sensations de se retrouver là. Face à la nature et à l'inconnu. Et si la richesse revenait à disposer d'espace, de forêts et de silence ? Et si la liberté consistait à posséder le temps ? Le temps de d'arpenter le Chemin. Chaque arbre et chaque tournant souhaitant la bienvenue. Rencontrer les montagnes et les ruisseaux. Parcourir les horizons et s'arrêter pour écouter le chant de l'oiseau. Accepter l'aide de Dieu au quotidien pour se laisser guider dans les tâches de la vie nous réserve. Certaines nuits, n'avoir nulle part ou dormir et d'autres se coucher dans un château.
"le corps et l'âme ont besoin de nouveaux défis, les idées nouvelles ont besoin d'espace" nous rappelle Paulo Coelho.
Au milieu de la forêt ? Je suis ici à ma place, j'ai été créé pour ça. Vivre le futur au présent. Et l'inutile disparaît. Redevenir un enfant et s'émerveiller. Je suis simplement reconnaissant d'être en vie, et j'ai la certitude de ne pas avoir perdu mon temps. 
La nuit s'étire et ici, j'ai le temps de percevoir les nuances de la tectonique de mon âme. Une question se pose aux voyageurs, quand la moindre parole semble déranger l'ordre naturel. Peut-on se supporter soi même ?
Le passionnant spectacle des yeux qui s'allument sous le faisceau de la lampe. Rouge ? un caïman. Blancs et brillants ? Serpents ou grenouilles. Jaunes ? Mammifères ou félins.
Steph et Nabil, bien décider à nous initier complètement à ce nouveau monde tentent depuis quelques dizaines de minutes de capturer les caïmans que nous croisons. A la main. Beaucoup coulent lorsque nous les approchons, et l'espèce la plus représentée dans la crique, les caïmans rouges sont aussi les plus agressifs. Si tu l'attrapes, mieux vaut ne pas le rater parce qu'il se retourne direct pour te chiquer la main !Après plusieurs essais infructueux, voila notre premier gros reptile de la soirée ! Un rouge, reconnaissable à ses épines à l'arrière de la tête. Non seulement elles sont agressives ces bêtes là, mais en plus elles sont difficiles à tenir à causes de ces épines !! Nabil qui a capturé la bête, a récolté quelques belles entailles dans la paume.

Une fois les photos prises, nous l'avons bien sûr relâché. Peu de temps après, un arbre couché en travers de la crique nous obligea à porter le kayak. Mais lorsque Arnaud tenta d'embarquer par l'arrière, son pied glissa. S'ensuivi un dessalage mémorable. Les deux anciens derrière nous encore sur le tronc mais morts de rire. Arnaud qui aussitôt dans l'eau lâcha un gros "Ho P*t**n" n'est jamais ressorti aussi vite d'une baignade je crois bien. Et moi, ben comme j'étais à l'avant déjà installé, je me suis retrouvé au beau milieu de la crique, en train de tenter de sauver mes tongs (ou savates dans le langage local) tout en tenter de ressaler le canot pour rester le moins possible en train de barboter. Ce fut le petit moment frisson. Sans oublier lorsque nous avons débarqué pieds nus avec Steph pour prendre en photo le boa ci dessous, l'araignée grosse comme ma main qui fila entre mes pieds. t'as beau ne pas avoir peur, une araignée de cette taille que tu ne connais pas, ici, t'es pas bien quand elle t'approche de trop près.

Finalement, vers une heure du matin, après avoir pu observer d'autres serpents et surtout deux oiseaux très rares (en 8 an de forêt, c'était la deuxième fois seulement que Steph les croisait), nous sommes rentrés saints et saufs, rincés, assaillis de moustiques, mais heureux d'avoir pu vivre et découvrir une petit portion de la Forêt, la vraie.
Pour ceux qui liront jusqu'au bout, je m'excuse d'avance pour mon style. Sans compter les fautes ! Des fois je m'enflamme un peu dans l'écriture, sans avoir encore le recul pour poser un style qui me serai propre. Mais bon, si je suis régulier dans la rédaction de ce blog, j'espère que je pourrais progresser !
Et aussi, bientôt un montage vidéo de cette sortie mémorable, avec les singes, la capture du caïman rouge, des oiseaux et des images encore de la forêt.

lundi 22 septembre 2014

Surprise au petit déjeuner

On me l'avait dit à plusieurs reprises. La Guyane, c'est la cohabitation. Fourmis en tout genres, moustiques, grenouilles, lézards, iguanes ou matoutou (mygales très gentils et pas dangereuses, je vous enverrai des photos, on en trouve souvent dans les vestiaires EPS le matin). Les animaux sont omniprésents ici, et il faut vivre avec !

Mais je vous avoue que je m'attendais pas à ça en me versant mon bol matinal ! Vous allez me dire, c'est de ma fautes, ne j'aurais pas du laisser le sachet ouvert. Oui en effet, une erreur qui ne se reproduira plus je vous assure ! Surtout que sur les six spécimens trouvés, 5 étaient malheureusement morts, seul un (deuxième photo) a réussi à s'enfuir de mon bol avant que j'attaque mon petit déjeuner protéiné par inadvertance !

Vous pouvez recompter mais j'en ai dénombré 5 déjà morts

Et voila le chanceux qui a échappé à ma fourchette !

dimanche 21 septembre 2014

Camp Maripas

Nous avions, moi et tout le personnel du Colllège Victor Schoelcher été convié à nous rendre vendredi soir au camp Maripas. Un grand carbet le long du fleuve Kourou, tout au bout de la route des PK pour une soirée de rencontre et de bienvenue autour d'un verre et de grillades, suivies pour ceux qui le voulaient d'une nuit en hamac au carbet avec petit déjeuné sur le ponton au soleil le lendemain matin.

Une fois ceux qui ne dormaient pas partis et les enfants couchés, on sort le mousseux ! De gauche à droite, Arnaud mon collègue EPS arrivés en même temps que moi, Natalia, prof de bio, JC prof de techno, et Benoit l'APS.



Le petit dej au bord du Kourou



Petite baignade avec petites de JC pour terminer de se réveiller
Une belle initiative pour rencontrer autrement collègues, familles, surveillants et autres personnels comme les infirmières, la gestionnaires, la principale ...

mardi 16 septembre 2014

Beach volley

Ici, le contact est facile pour qui sort de chez soi. Dès la première semaine, j'ai été invité à un tournoi de foot, avant hier, c'était à une après midi beach volley au village amérindien. 
Kourou est divisé en quartiers et en villages, fonction des communautés qui y habitent, le village saramaca, le quartier brésilien, le village amérindien ....

Quelques images donc de cette après midi ma foi fort sympathique qui se termina par une petite session de goutage de liqueur de carambole maison chez Edouard et Myrtho, deux amérindiens pure souche. Qui nous ont d'ailleurs ré-invité à manger des grillades de poissons le week end prochain !




Un carbet, strucutre en bois surmonté d'un toit de chaume ou de tôle que l'on peut trouver le long du littoral ou du fleuve et qui sert à installer son hamac


Certains amérindiens ont leurs maisons sur la plage !
Du coup, je me suis fait aussi recruté pour jouer avec le club de volley local ! c'est une année sportive qui commence !

La montagne des singes

Caractéristiques du plateau continental guyanais, les affleurements rocheux et autres reliefs minéraux accidentés, offrent à qui le veut vraiment, une belle ascension pour admirer la canopée d'au dessus. Montagnes, inselbergs, pitons ou savanes roches abondent en Guyane, crevant de leurs masses, la couverture végétale dominante.

Vendredi matin, nous nous donnons rendez vous à 6h30, pour une randonnée à la montagne des singes. Sentier botanique, lieu privilégié d'observation ornithologique, elle se situe à une quinzaine de minutes de Kourou en voiture. Prévoir une bonne paire de chaussure, mais surtout de l'eau !

J'attendais avec hâte cette première incursion dans ce nouveau monde qu'est la forêt guyanaise. Enfer vert pour les uns, paradis vierge pour les autres, les représentations qui lui sont associées sont nombreuses. Cette forêt recouvre quand même 96% du territoire, et compte environ 4630 espèces de plantes vasculaires dont plus de 1000 essences d'arbre (contre seulement 60 en france), 203 mousses, 245 champignons, 169 lichens et 188 hépatiques.
Quant à la faune, on compterais 200 espèces de mammifères, plus de 710 espèces d'oiseaux, quelques 300 reptiles et batraciens. Et bien sur les invertébrés exceptionnels, insectes, araignées, mygales, mille-pattes, vers, escargots. Un univers à part entières dont on ne connaît pas encore les limites. De nombreuses espèces étant chaque semaine découvertes.

Des formes, des couleurs, de la vie, souvent évoqués en termes élogieux comme "beautés", "splendeurs", "merveilles", mais certains les qualifient de "terrifiants" ou "répugnants"...

Bien mieux qu'un long discours, voila quelques images, qui bien qu'insuffisantes (je n'avais que mon téléphone portable) vous donneront un bref aperçu de cette première randonnée.

Un St martin jaune,, arbre de forêt primaire. Lorsque je me met derrière la racine au premier plan, seul ma tête dépasse. Hauteur du spécimen : 25 m (peut atteindre 40 m)

Arnaud (un collègue arrivé en même temps que moi) progressant dans le layon.

Je ne saurai vous dire le nom de celle là, mais elle mesurait une dizaine de cm. J'ai pas voulu mettre la main a coté pour vous le prouver, sa morsure est venimeuse. Douleur équivalente à une grosse guêpe ou un frelon.

La vue depuis le carbet au sommet. Au centre à l'horizon, les îles du salut, juste à gauche, Kourou.

Une belle punaise

Une chenille feuille.

Une grenouille feuille (les noms locaux sont assez pragmatiques ^^ )





lundi 15 septembre 2014

Internet est de retour.

Sans internet, beaucoup de temps pour lire et sortir ! On va essayer de garder ce rythme et de ne pas perdre trop de temps sur la toile, ça serait renier une bonne partie des raisons pour lesquelles j'ai décider de partir ! Par contre je vais enfin pouvoir mettre à jour ce blog de façon régulière et complète !

Du coup dans le même ton, je vous partage une citation d'une de mes lectures en cours :

"La marque Heinz commercialise une quinzaine de variétés de sauces. Le supermarché où je me trouve les propose toutes et je ne sais pas quoi choisir. Quinze sortes de ketchup. A cause de choses pareilles, j'ai eu envie de quitter ce monde"

Sylvain TESSON, Dans les forêts de Sibérie, 2011.

lundi 1 septembre 2014

update en speed !

Petit update rapide sans photo !
(j'utilise mon portable comme modem j'ai donc juste assez de connexion pour le traitement de texte et quelques mails en attendant de recevoir ma live-box)

Je suis donc bien installé dans mon appart les photos viendront dès que j'aurais une vraie connexion ;)
Même si je n'ai encore que le minimum et essentiel (une cafetière, une table pour manger et bosser, une chaise, enfin 4 chaises pour m’asseoir, mon hamac sur la terrasse pour lire, mon matelas, un frigo et de quoi faire la cuisine. Pardon, j'ai aussi acheté deux plantes pour mon balcon en attendant de le transformer en forêt !!!)

Ma pré-rentrée c'est très bien passée et pour mes amis profs, quelques petites anecdotes histoire de vous rendre compte où j'ai mis les pieds. Tenez vous bien, je balance en vrac, sans tri ce que j'ai pu noter ou ce qu'on m'a dit.
- les carnets de liaison ne sont pas arrivés. (on ne sait pas quand, il est possible qu'on doive faire les 3 premières semaines au moins sans)
- il y a internet dans chaque salle, les ordinateurs ont été commandés ils sont bien arrivés en guyane mais ne sont jamais arrivés au collège
- les manuels scolaires sont arrivés à cayenne mais ils ont été rechargés sur le bateau et sont repartis en métropole
- il y a en moyenne 6 profs absents par jour au collège (statistique réelle sur l'ensemble des 5 dernières années)
- l'académie de guyane n'a plus d'inspecteur EPS. la dernière a fait un an puis a fait ses valises durant l'été
- la moitié des élèves considèrent la première heure de la journée (non non pas seulement celle de 7 à 8 (oui ici on est pas des faignants) mais leur première heure (qu'elle soit à 8 10 ou 14) comme facultative
- seules 3 salles de classes sur l'ensemble du collège possèdent la clim (nous avons 983 élèves dans notre collège cette année(ce chiffre évolue chaque semaine entre les élèves qui ne reviennent plus, les nouveaux venus, ceux qui se font bouffer par les caïmans en kayak en EPS)

Mais surtout bienvenue au collège !!!

PS: j'ai bien reçu les messages et mails de certains d'entre vous, mais dès que j'ai une vraie connexion j'essayerai de prendre le temps de vous répondre !